dimanche, 18 décembre 2005
Les votants et les anti-votants ou plus radical que moi, tu meurs: Sur le réferendun, tardivement - Bernard Lyon
Le référendum sur la constitution européenne a eu lieu le jour même de l’Assemblée rédactionnelle du N°2 de Meeting et ce vote n’a pas donné lieu au moindre échange entre nous, tant cela nous semblait de peu d’importance. Tout juste si, après la réunion, quatre d’entre nous attablés à la terrasse d’un café se sont réjouis à l’avance de la tête qu’allait, très probablement, faire l’ensemble de la fameuse « classe politico- médiatique »
Tous les dirigeants réels, tous les journalistes, toutes les télés et tous les quotidiens qui comptent avait éructé et insulté « les secteurs conservateurs et insécurisés de la population, sensibles aux sirènes de la xénophobie et d’un protectionnisme étouffant, qui s’il était appliqué, nous mènerait à la régression économique et à une crise sociale, ouvrant la porte à tous les extrémismes populistes, dont l’histoire de l’Europe a tant souffert au cours du 20ème siècle. » On nous disait aussi : « La garantie de paix, de démocratie et de prospérité qu’a apporté l’unité à l’Europe occidentale d’abord, et maintenant étendue aux pays récemment libérés du totalitarisme et de la stagnation économique, devrait être comprise et l’égoïsme mesquin ne plus faire craindre le retour d’antagonismes, que les pères fondateurs de l’Europe avaient combattu, avec obstination pour que plus jamais ne profile le spectre des nationalismes et ne se réveillent les vieux démons » -fermer le ban-.
Le plaisir innocent de voir le dépit et la rage des leaders des partis gouvernementaux, (mis à part le mort-vivant PCF), obligés de reconnaître leur cuisante défaite, a été goûté par une très grande majorité de population. Mais l’appel à venir place de la Bastille fêter la victoire lancé par Besancenot, N’A EU AUCUN SUCCES, car personne n’a réellement cru à une victoire, tout le monde savait parfaitement que cela ne n’empêcherait pas l’accentuation de l’offensive capitaliste, la seule chose dont tout le monde était content, c’était qu’à la demande d’approuver ce qu’on nous fait, la réponse avait été « MERDE », ce qui est bien la moindre des choses, petite revanche sans prétention, bien venue pour le moral, après l’échec écoeurant du grand mouvement contre le recul de l’age de la retraite en 2003.
Ces quelques réflexions désabusées ne constituent pas une analyse, en faut-il une ? La revue « Mouvement communiste » a répondu en consacrant un supplément à sa lettre n°18 qui était déjà dédiée au référendum et expliquait que c’était un piège dans lequel les ouvriers ne devaient pas tomber, sans doute les ouvriers ne lisent-ils pas assez "Mouvement communiste" !
Tout d’abord rectifions notre tenue et cessons de rigoler MC annonce la couleur : « les temps rudes pour les révolutionnaires » et pourquoi ça ?- La restructuration mondiale du rapport capitaliste a réussi ?-La chute du socialisme a été la victoire de l’occident ? - Non « plus de deux électeurs sur trois sont tombés dans le piége de l’illusion électorale » « 81% des ouvriers,79% des chômeurs, 60% des employés, 64% des salariés du secteur public et 61% de ceux du secteur privé ont voté "NON" ils ont rejoint dans le refus du traité les quelques 55% de la catégorie des commerçants, chefs d’entreprise et autres artisans . Nous ne crierons cependant pas avec la presse bourgeoise de gauche, comme de droite à un ....Mai 68 dans les urnes etc. Non pour les révolutionnaires pour les camarades de MC, ce qui est grave est le fait que la haine sourde et parfaitement justifiée qui couve dans les milieux ouvriers les plus durement soumis aux effets néfastes de l’accumulation capitaliste se soit soudés, certes seulement le temps d’une consultation électorale, avec la revendication protectionniste "
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Le grand thème est posé, la classe ouvrière a voté pour une politique petite bourgeoise réactionnaire et n’a pas posé sa propre position autonome dépassant le capitalisme, donc les temps sont durs pour... les ouvriers ? - Non pour les révolutionnaires qui savent eux, ce que la classe aurait du faire. Et MC devient lyrique et pathétique : « La puissante classe ouvrière de l’un des pays capitalistes les plus développés de la planète, forte d’une histoire glorieuse de combats intransigeants et ’internationalisme (internationalisme ? Ah bon quand ça ? NDA) S’est mélangée dans les urnes - au sens propre et figuré - aux couches les plus arriérées du pays, vivant le plus souvent hors des grandes métropoles...Ces secteurs marginaux de la société civile cherchent désespérément des moyens (dont celui électoral) pour résister à la prolétarisation et à l’avancée des rapport de production purement capitalistes. Leur souffrances n’indiffère pas les OUVRIERS CONSCIENTS mais ces derniers savent qu’ils n’ont rien à gagner en associant leur sort à celui des classes arriérées résidus de périodes heureusement révolues - Ici les « ouvriers conscients » se limitent à MC et éventuellement aux anars, c’est proprement hallucinatoire ! Les ouvriers conscients porteurs de l’histoire glorieuse de la puissante classe ouvrière ! On nage en plein délire programmatique tout cela est une pure construction idéologique au sens le plus banal. La puissante classe, l’histoire glorieuse, les combats intransigeants, tirés des livres poussiéreux, et pour comble de tout l’internationalisme totalement fantasmé. Ensuite dire que ce sont de couches arriérées qui ont voté non c’est aller très vite, MC lui même cite Dominique Goux et Eric Maurin qui disent : « ... L’importance des grandes catégories du non à Masstricht, ouvriers, artisans, ou commerçants, continue de s’effriter (-10%). Depuis treize ans, la transformation sociologique du pays se poursuit à un rythme très soutenu et cette évolution aurait dû mécaniquement jouer en faveur du oui ... En 1992 le clivage était essentiellement entre les non diplômés et les autres. Le basculement d’une partie des diplômés intermédiaires cers le non reflète sans doute la déception de ceux dont les efforts à l’école ne s’accompagnent pas d’une élévation dans la hiérarchie sociale ...Fragilisées par la montée de l’instabilité professionnelle, les classes moyennes du privé restent porteuses d’un non des plus ferme, mais elles sont maintenant rejointes dans le rejet par les classes moyennes du public »
De cela MC tire la conclusion suivante : « ... fait nouveau l’idée réactionnaire de préserver son statut social de cadre a débordé dans le secteur public » Autrement dit les prof sont des nantis ils ont en effet manqué à l’appel du PS !
Le nerf de la thèse de MC c’est tout simplement que le prolétariat s’est trompé !
« Une classe moderne qui a tout à gagner, le prolétariat, ne saurait pas contaminer son projet politique haut - la transformation communiste des rapports humains au moyen de la démolition planifiée des sociétés divisées en classe s- avec la nostalgie réactionnaire d’un monde étriqué moribond ». Que dire devant ce tissu d’incohérence ? D’abord : cette classe n’a pas de projet !, elle n’est plus et ne sera jamais plus un sujet politique, ce projet est celui d’MC qui se prend pour le prolétariat, qui le fait parler d’une vois de ventriloque.
MC nous assène : « Le protectionnisme économique et social déborde inévitablement en vulgate xénophobe »
Tout d’abord le dit protectionnisme est une peur toute simple, toute banale devant la poursuite de la restructuration dont il est bien connu qu’elle est en retard en France, l’élargissement de l’UE aux pays ex-socialistes qui ont connu des restructurations sauvages et sanglantes ne rassure pas du tout. Le fameux plombier polonais que les « « oui - istes » ont récupéré comme la preuve de la xénophobie du non qu’était-ce ? Un ouvrier ? Pas du tout, c’était un petit patron que la circulaire Frankenstein laissait librement venir concurrencer les petites entreprises françaises (et il ne faut pas oublier que la majorité des salariés de France travaillent dans des petites entreprises) aux condition salariales de leur pays. (il y a eu depuis que j’ai écris ce texte quelques exemples particulièrement coquins)
Au passage on peut remarquer que les travailleurs « immigrés » de France non été l’objet ( à l’occasion de ce référendum) d’aucune attaque même venant de Le Pen ou De Villiers ! le plombier polonais mettait tout le monde d’accord !
On pourrait dire que le vote à été Agoraphobe en effet il était dirigé contre la « mondialisation libérale » et contre l’élargissement sans limite de l’UE à la Turquie et demain à l’Ukraine et pourquoi pas la Russie. Europe et mondialisation rimaient parfaitement, il y avait agoraphobie aux DEUX sens du mot Agora marché et espace.
MC évoque ensuite l’abstention pour voir si de ce côté il n’y aurait pas une attitude digne de la puissante classe ouvrière, las ! une enquête Louis Harris donne :« 39% des abstentionnistes ont déclaré avoir eu un empêchement majeur... 25% ont décidé de ne pas voter car quel que soit le résultat, les gouvernements en font toujours à leur tête, 19% parce que le texte du projet de constitution était incompréhensible, 15% ne s’intéressent pas à la politique,10% par ras le bol 10% n’a pas été en mesure de choisir et MC de conclure : il n’y pas davantage à espérer de cette abstention que de ce vote.
La conclusion est banale, mais MC n’y arrive qu’après avoir espéré que la situation actuelle aurait généré autre chose d’adéquat à leur conception totalement obsolète du rapport de classe (et encore ! l’image de la classe internationaliste qu’ils véhiculent n’ayant jamais existé)
MC se lance dans une longue description des attaques qu’a subi le prolétariat depuis les années 70 . « Les prolétaires jetables en fin de carrière, etc. ont une nouvelle fois crié dans les urnes leur désarroi et leur isolement social et politique. Il est évident que les souffrances qui se sont exprimées si largement dans le vote du 29 mai ne doivent pas être assimilées les unes aux autres. Il y a en effet un véritable abîme entre le cadre déçu du fonctionnement plus qu’imparfait de l’ascenseur social, mécontent d’être de plus en plus attiré vers la condition prolétarienne et l’ancienne ouvrière du textile du Nord ou le travailleur de Moulinex. La douleur de ceux-ci n’indiffère pas les révolutionnaires (tiens ce ne sont plus les ouvriers conscients). Même quand elle s’exprime de la sorte. En revanche, il est évident que cette douleur et surtout ce sentiment diffus de défaite qui leur fait choisir d’insérer un bulletin dans l’urne plutôt que de s’en prendre aux institutions de l’Etat (comme l’avaient fait les sidérurgistes de Lorraine en 1979) il n’y a pour l’instant rien à tirer ...La lutte de classe est bien davantage l’expression de la force sociale et politique des travailleurs que de leur détresse. Mieux, la détresse des travailleurs n’est utile que lorsqu’ils la dépassent par le déploiement de leur confiance en soi, comme classe indépendante de la société dont la vocation est de détruire toutes les oppressions. »
Toute la théorie de MC est là : le prolétariat a une vocation il doit se déployer comme classe indépendante ! Tout cela n’est plus, tout cela qui était la social-démocratie, le stalinisme, (au pire) et dans la décomposition du programme, conseillisme et le bordiguisme (au mieux). L’indépendance de la classe c’était la base de son érection en classe dominante, et donc de son écrasement par la nouvelle classe capitaliste générée par le socialisme.
Voyons maintenant comment MC comprend le démocratisme radical.
« Le vote du 29 mai a fait état le plus pertinemment possible d’une colère partagée par la grande majorité de la population, on ne peut pas faire l’impasse des idées que cette colère a produite. Plusieurs de ces idées ont certes crû dans le bouillon de culture de l’exploitation et de l’oppression (‘je souligne) mais elles ne sont pas moins inutiles voire le plus souvent nuisibles à l’éclosion d’un mouvement indépendant de la classe ouvrière.
Et MC d’attaquer sur les délocalisations donnant des chiffres pour démontrer que la peur de perdre son emploi à cause des délocalisations est fausse et impulsée par « les politiciens bourgeois de droite et de gauche » et la peur d’un « libéralisme » qu’ils démonisent. MC nous explique que les salaires des pays de l’est rattrapant ceux de l’ouest et que donc ils ne concurrencent pas les salaires français.
Cette conception passe totalement à côté de la mondialisation réelle du capitalisme et de son effet tout aussi réel sur la condition salariale : son atomisation, sa flexibilisation, sa précarisation, sa mondialisation, qui constituent ensemble la fin de l’identité ouvrière que justement MC regrette.
« Que dire pour finir ? Les révolutionnaires ont encore beaucoup de boulot »
MC dans ses imprécations et ses lamentations ne comprend pas du tout que ces « idées nuisibles » (qui s’appellent elle mêmes l’altermondialisme) qui ont en effet crû dans les luttes de classe, si elles ne posent aucun au-delà du capital, c’est bien parce l’au-delà socialiste du programme ouvrier est caduc, et que simultanément la communisation, qui est le contraire de l’indépendance de classe puisqu’elle est abolition immédiate des toutes les classes, devient visible dans les écarts qui s’entrouvrent dans la limite des luttes.
La restructuration capitaliste est globalement acquise puis les années 90, mais la particularité de cette restructuration c’est qu’elle ne sera jamais réellement achevée. Chaque étape débouche sur nouvelle étape, aucune stabilisation du rapport d’exploitation qui serait présentable comme un « nouveau compromis » ne se produira.
Les Etats démocratiques doivent acter les « réformes » qui liquident pièce par pièce les éléments du cadre de l’exploitation élaboré durant les 30 glorieuses qui subsistent encore ; et il devient de plus en plus difficile de faire avaliser ces aggravations de l’exploitation par le bon peuple.
Les votes en France, en Hollande, et en Allemagne sont tous des refus d’avaliser démocratiquement la destruction de toutes les formes plus ou moins garanties de la reproduction sociale. Cela commence à poser un problème aux systèmes politiques démocratiques, non pas qu’ils renonceraient à leurs réformes inéluctables, mais ils doivent trouver des procédures nouvelles, on peut leur faire confiance.
Il est probable que le DISCOURS sur « les réformes courageuses mais nécessaires, bien qu’impopulaires » devra changer et devra se présenter comme plus protecteur, ne serait-ce qu’en dernière instance, protecteur des entreprises devant des OPA , protecteur d’emplois en cas de délocalisation (HP) et même promouvoir une certaine protection salariale dans le cadre de la « fléxisécurité ».
Par ailleurs les votes récents montrent que la colère donne maintenant naissance à des phénomènes électoraux (cela avait commencé en France en 2002 avec Le Pen au second tour) sur lesquels les démocrates radicaux peuvent essayer de se fonder pour constituer le fameux débouché politique que les mouvements sociaux ne donnent jamais. C’est en France le « non de gauche » qu’on essaye de transformer en alternative politique avec la LCR, le PCF et Bové en vue de promouvoir finalement Fabius !
C’est en Allemagne de Linkspartei qui pousse Schröder à « Gauchir » son discours et à faire ainsi une remontée étonnante qui amène le SPD à modérer les projets « réformistes » radicaux de la CDU.
La mise en forme politique de la poursuite de la restructuration pose de nouveaux problèmes assez épineux comme la pagaille au PS et le duel Sarko - Villepin le montrent.
Les magouilles pour essayer de mettre Bové en position de candidat et l’éventuelle perspective de rouler pour Fabius, vont donner du grain à moudre à l’anticitoyennisme minimal, aux dénonciations du genre de celle fait MC en s’en prenant aux politiciens bourgeois et aux idées nuisibles .
Depuis l’écriture de ce texte, la révolte des banlieues a quelque peu changé la donne à gauche, la totale incapacité de la « gauche de gauche » à dire quoi que ce soit, son déphasage absolu, a sans doute ruiné tout espoir Bovéiste et a rendu crédible un 2ème tour de la présidentielle entre Sarko (dans le rôle de Le pen) et Villepin (dans celui de Chirac) à suivre...
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Les votants et les anti-votants ou plus radical que moi, tu meurs, jef, 20 décembre 2005que dire sinon merci BL, je transmets illico à un pote de MC, histoire de rigoler un peu.
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Les votants et les anti-votants ou plus radical que moi, tu meurs, Denis, 21 décembre 2005L’analyse de Bernard Lyon est convaincante, mais il est reste une question : les conneries du Mouvement Communiste ont-elles une telle importance qu’il faille se donner la peine de les critiquer ?
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Les votants et les anti-votants ou plus radical que moi, tu meurs, yvan, 16 février 2006la possibilité de relocaliser l’économie et de la moraliser une fois pour toute par la micro communauté des citoyens passe par la construction européenne , aussi . tu dis que le vote était agoraphobe : contre le marché , contre l’espace et son extension sans limite . je crois surtout que ce qui colère le peuple actuellment c’est la (jute) [chute ou joute ?ajout du webmestre] de la démocratie médiatico parlementaire , amorcé par léffondrement des 2 tours . je ne suis pas très vieux et je n’ai pas de souvenir bien nette des campagnes de 2002 ou maastrich mais j’ai le sentiment que les dénie de "démocratie" n’ont jamais autant proliféré , comme la réhabilitation de la torture ( dispisitifs de police, d’insertion , d’éducation , de santé ) face à la menace externe le terrorisme , comme la menace interne qui débouche sur un racisme anti pauvre et une extension sans précédent des sacrifice humains sur lesquel repose notre belle économie . ce que nous attendons peut être tous c’est un homme . mais l’homme qui vient semble t’il c’est le paranoïaque sarkozy, le test de dracula . si les positions semblaient tranchés sur le référendum , elles l’étaient beaucoup moi pour les banlieux , dont le traitement médiatique nous assure d’un quinquénat sarko, nommé mandataire liquidateur de cette société ruinés . la fin approche , et la majorité semble assez presser d’en finir avec l’orage contre révolutionnaire. mais la mesur de sarko et sans doute un autre homme porté par la construiction d’une intelligence commune , aussi fragile que l’amour mais plus forte que la peur. la voie autonomiste, comme celle énoncé dans l’appel, semble être , à quelques rare exception près , devenu un non sens historique . le démocratisme radical n’aurait t’il pas à miser sur une politique des revenus adéquat ( revenu garanti ) et la création d’institution locale (cantonale , intercommunale ) d’un nouveaux genre (centre de traitement de l’information , maison du peuple , régies de quartier ). j’aimerais bien savoir ce que TC ou le collectif meeting a à dire sur ce sujet , la nécessité de reconstruire par le bas .
la coopérative municipale .
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