Guerre à la guerre : Solidarité avec les prolétaires en Syrie

Traduction en français de l’espagnol d’un texte publié par valladolor lundi 16 avril 2018.

Submitted by Guerre de Classe on April 26, 2018

« Le désordre mondial apparu depuis l’écroulement de l’empire russe en 1989-1991 et la série de guerres locales qui ont suivi et que les diverses puissances impérialistes ont cherché à mettre à profit pour défendre au mieux leurs intérêts, est maintenant l’état normal de l’impérialisme. »
[voir plus : L’Amérique de Trumpmontre ses muscles]

BOMBARDEMENTS EN SYRIE ! TROISIÈME GUERRE MONDIALE ?

UNE SEULE GUERRE, LA GUERRE DE CLASSE !

L’attaque militaire des forces américaines, françaises et britanniques contre les installations du régime syrien dans les villes de Damas et Homs est une nouvelle étape dans la guerre commerciale déclarée au Moyen-Orient entre les forces impérialistes mondiales pour le contrôle de zones géostratégiques clés. La position « exaltée » de ces forces occidentales dans la défense des « droits de l’homme » de la population syrienne (contre les attaques chimiques de son propre gouvernement) est l’inverse de la défense de « l’intégrité nationale » du gouvernement de Moscou. Ce sont les Face A et Face B d’un même disque : la guerre impérialiste.

Le « deux poids deux mesures » des Etats occidentaux justifie leur agression armée par la lutte contre les armes chimiques utilisées par le régime syrien (on se souvient des mensonges qui ont justifié les attaques contre l’Irak de Saddam Hussein, ce qui s’est passé en Libye, etc.). L’impérialisme occidental bombarde « métaphoriquement » son opinion publique de mensonges pour la rassurer et l’engourdir (des tranquillisants sous la forme de bombes journalistiques et de campagnes d’opinion) tout en bombardant physiquement et réellement la population de Syrie.

NON À LA GUERRE EN SYRIE. ÉTAT ESPAGNOL COMPLICE.

Le gouvernement espagnol dit soutenir les bombardementsparce que « il est condamnable » qu’il y ait des attaques chimiques, et bien qu’il n’y participe pas activement, il apporte un soutien logistique à la coalition occidentale et participe à l’OTAN et à l’UE qui justifient pleinement l’attaque. [Que nous sachions, n’entre pas dans la catégorie attaque chimique l’empoisonnement contrôlé de sa propre population que l’Etat espagnol réalisegrâce à la légalisation des produits alimentaires toxiques, des médicaments et des engrais potentiellement toxiques, ou des industries qui génèrent le cancer et d’autres maladies sur le territoire espagnol même. Ce n’est pas « une guerre chimique contre sa propre population »…] Ainsi, malgré sa passivité apparente en ce moment, il est complice (nécessaire ou non, toujours intéressé par son propre développement impérialiste) de l’attaque perpétrée ces jours-ci et avec ses troupes sur le terrain (frontière turque, Liban, etc.), il collabore activement à la répression du prolétariat de la zone et au contrôle économique de sa propre part du gâteau.

Les bourgeoisies des différents Etats impérialistes en licese font la guerre et s’associent selon les besoins du scénario :c’est le profit qui ordonne. La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens :« La Syrie est devenue un lieu où les plus grandes puissances impérialistes comme les puissances capitalistes régionales, jouent leur propre partie avec l’objectif de s’emparer d’une partie du butin constitué par son territoire (et, à l’occasion, de mettre aussi la main sur une partie de l’Irak – déjà divisé suivant des lignes confessionnelles et où interviennent contre Daech, avec des objectifs différents, occidentaux, Iraniens et Turcs). Russes, Iraniens et Turcs sont entrés en négociation pour arriver un accord pour se partager des ‘zones d’influence’ en Syrie, et les Américains tentent de mettre un frein à cette initiative pour ne pas être écarté du partage du gâteau… »

Pour toutes ces raisons, nous appelons les prolétaires de partout dans le monde à combattre et dénoncer l’intervention militaire qui a eu lieu et les interventions futures qui sont déjà en préparation, et de s’y opposer fermement par tous les moyens dontnotre classe dispose.

L’ennemi est dans notre propre pays, c’est notre propre bourgeoisie.

Les prolétaires et les exploités en Syrie ont besoin de nous, nous ne les abandonnons pas.

Source en espagnol : https://valladolorentodaspartes.blogspot.com.es/2018/04/guerra-la-guerra-solidaridad-con-lxs.html

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