Revolt in France

Submitted by Serge Forward on March 24, 2018

The regime led by President Emmanuel Macron announced in February that it was freezing wages in the public sector, cutting 120,000 jobs, bringing in more contract workers and cutting many budgets. The public sector employs 5 million people in France.

The Macron regime also intends to de-nationalise the SNCF, the rail system, with the scrapping of retirement ages of 52 for drivers and 57 for other workers, the ending of assured permanent employment and the scrapping of a standard salary scheme.

This brought widespread anger at this increasingly unpopular government. The public sector unions called for strikes and demonstrations on March 22nd. More than a hundred thousand took to the streets. University and high school students also undertook protests to commemorate the founding of the March 22nd Movement, the student group created in May 1968 which had a key role in the May-June events of that year.

There were strikes in schools, on the trains, in air transport, libraries, hospitals and other public sector workplaces. Five hundred thousand went out on strike. On the demonstrations there were calls for a general strike. Pensioners joined the striking workers and students. There was street fighting in Paris and Nantes, with the police using tear gas and water cannons.

The Macron regime is worried that “all the grievances fuse together, as was the case in 1995” as one government official admitted. Then because of the strength of the movement, the government was forced to withdraw its austerity programme.

The union bureaucrats will attempt to defuse the movement. It is up to workers, students and pensioners to escalate the fight against the cuts and to develop alliances and joint action among themselves.

From website of Anarchist Communist Group

wojtek

6 years 9 months ago

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Submitted by wojtek on March 25, 2018

I heard about this on BBC World Service:
http://www.bbc.co.uk/programmes/w3csw8gq

R Totale

6 years 9 months ago

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Submitted by R Totale on March 25, 2018

mon français est terrible, but for people who might know more than I do (or just want to run it through google translate), there's a report from an insurrecto-type site here: https://attaque.noblogs.org/post/2018/03/22/22-mars-certains-matins-de-printemps-ont-une-fraicheur-de-revolte/

woooo

6 years 8 months ago

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Submitted by woooo on April 17, 2018

Battling thousands of cops for over a week on 'la zad.'

https://itsgoingdown.org/one-week-at-war-for-la-zad-a-timeline/

Alias Recluse

6 years 8 months ago

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Submitted by Alias Recluse on April 17, 2018

Saw this on Counterpunch. Certainly not my favorite website but an interesting article nonetheless despite the author's uncritical mention of the CGT's announced one-day general strike for April 19 ... no doubt for similar recuperative purposes as in 1968:

https://www.counterpunch.org/2018/04/13/is-may-1968-about-to-happen-again-or-be-surpassed-mass-strikes-occupations-and-the-fight-for-the-future-perfect-in-france/

jef costello

6 years 8 months ago

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Submitted by jef costello on April 18, 2018

I think the article is a little bit optimistic. Censier was blockaded last week but it is only one campus, for example. There are 13 universities in Paris, most with multiple campuses. There are significantly fewer occupations than during the anti-CPE strikes and while there are some encouraging signs we are basically at the end of the year at most universities so those strikes are less effective unless they stop exams which strikers usually vote against doing. There was a call to block the exams at Nanterre from Monday which seems to have succeeded, especially as it includes the law and economics buildings, last time I was on the scene when they tried to block the law building the cops broke the blockade. If exams are cancelled they will either be put back to summer or everyone is given 12/20 (broadly a 2-2)

There was a co-ordination meeting with delegqates from about half the unis in Paris and four other higher education establishments, including the Teacher Training college. We'll have to wait to see how that develops.

I can do a bit more research and write some more stuff up tomorrow if there is any interest.

Serge Forward

6 years 8 months ago

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Submitted by Serge Forward on April 18, 2018

That'd be great, Jef. Thanks.

C.Hélène

6 years 8 months ago

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Submitted by C.Hélène on April 18, 2018

Sur la situation sociale en France : « Absence d’enjeu de classe et de conflictualité »

http://dndf.org/?p=16813

Une camarade nous a fait parvenir ses impressions sur le mouvement actuel à la sncf et dans les facs.

A la sncf
Concernant les cheminots, on s'est rendu à l'ag de St Lazare qui étaient ouverte aux non-cheminots ce matin. Ils ont voté à l’unanimité la poursuite de la grève à 60, mais globalement les cheminots sont peu nombreux dans les ag parce qu'il n'y a pas d’enjeu de vote, elle est déjà votée, mais la grève continue d'être bien suivie. Les plus forts taux de gréviste sont chez les mécanos (68%). Lors des AG sur place, on constate que les grèvistes sont nombreux vu qu’il y a vraiment très très peu de trains qui roulent.
A Gare du Nord, les ag réunissent plus de monde qu’a St Laz, ils sont environ 140. (70 votent la grève reconductible ; 40 votent la grève perlée ; et une trentaine s’abstient). Après, St Lazare c’est spécial vu qu’il s’agit d’un centre commercial dans lequel se trouve une gare. Sud y est présent en tant que Sud Rail pour pouvoir y syndiquer les personnels de la gare qui n’ont pas le statut cheminot.
Apparemment à Austerlitz c'est très suivi mais pareil peu de monde en AG, et les contacts de cheminots d'un dépot me disent qu’ils ont un beaucoup de mal à mobiliser en AG, ils ne pourront pas tenir la grève très longtemps ; Ils sont venus aux AG étudiantes pour trouver un renfort ; La différence entre ceux du dépot et le reste des gares (austerlitz, gare du nord, St Laz), c’est qu’il ne semble pas y avoir d’établi, de membre de parti (NPA) ou militants professionnel (Sud).
Sur la défense du service public par les cheminots, il ne faut pas oublier l’impact du bashing qu’ils se prennent dans le gueule depuis 1995, ça a l’air de leur peser énormément (en plus des perspectives de perdre un fric monstre), à tel point que certains hésitent à parler de leur métier en public. C’est possible que cette délégitimisation de leurs luttes entraine une modification de leur positionnement : mettre en avant le service public sert aussi aux « preneurs d’otage privilégiés » à se relégitimer en tant que travailleurs « utiles ».
Les cheminots sont rassurés de la cagnotte de plus de 800 000€, mais ils savent aussi ils sont trop nombreux pour que ça les fasse vraiment tenir. https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/31978353/a8a95db7

Sur les facs
La lutte dans les facs parisiennes semble pâtir d’un problème de forme: les 12 ans d’absence du mouvement étudiant[1] coutent très cher aux étudiants mobilisés, lorsqu’ils se retrouvent comme seuls acteurs de leur lutte. Ils ne plus peuvent plus se greffer a des militants plus organisés comme ce fut le cas pendant la loi travail ; en l’absence de transmission et de formation, ceux-ci ont un rapport très naïf, voire pacifié à la lutte : excès de démocratisme en AG, peu de conscience des rapport stratégiques nécessaires pour aller vers un rapport de force offensif[2], incapacité à écrire un tract (c’est dur pour des étudiants !). D’ailleurs, ce qui a fait monter le nombre de présents en AG n’est pas l’offensive de la mobilisation mais l’émotion suscitée par répression.
L’autre problème est une question de fond (mais qui rejoins forcément la forme) c'est sa composition sociale: ce sont les plus sélectionnés qui luttent contre la sélection. On aurait pu espérer de l’extrême gauche mobilisée sur place un discours un peu plus ambigue, qui tirerai vers la critique de l’école, ou vers la réforme des lycées pro, mais il n’en est rien : ces mondes sont distincts. Les enfants de cadre, qui sont la majorité des diplômés de la fac dans les jeunes générations, semble etre les grands perdants de la réforme : l'Etat ne veut plus payer pour plus leur formation.
Bref, entre l’absence d’enjeu de classe et de conflictualité, il semble que Nuit Debout ait trouvé sa continuité dans les facs : même population et meme « luttes » de folklore.
Un mouvement de scolaires sans lycéens…
alors qu’ils sont les premiers concernés[3] par les réformes, et qu’ils ont à Paris intra-muros des capacités de blocage privilégiées[4], les lycéens sont les grands absents de la mobilisation. Étant allé tracter devant quelques lycées, on constate que ceux-ci sont concernés et intéressés mais que parcourcup fait son effet : entre le bac, les lettre de motivation à écrire et le stress de son avenir qui se joue si tôt ; ceux-ci ne pensent pas franchement à bloquer, d’autant qu’ils savent que l’intervention des flics sera immédiate[5].
De l'autre côté la répression (quotidienne et lors des mouvements) et l’austérité sont trop forte pour que les lycées de désélectionnés se mobilisent : être un futur chômeur et perdre un œil en plus ?
Entre gérer les prochaine années de sa vie sur parcoursup, la répression, et l’absence de mots d’ordre plus large que la fac, il semble qu’il y ait aussi un autre aspect de démobilisation lycéenne : c’est une génération qui n’a connu que des luttes qui ont échoué.

Remplacé par une tentative d’alliance ouvriers qualifiés/futurs encadrants
Certains cheminots passés par la fac (établis ou étudiants non diplômés) engagent une alliance avec les étudiants sur un rapport conjoncturel (le calendrier) et politique (le role de l’Etat dans le salaire indirect) : ils viennent faire des interv dans les facs, font un départ d’une manif de cheminots de Tolbiac, et quelques-uns viennent même prêter main forte aux étudiants pour bloquer Nanterre.
Il s’agit là d’un volontarisme des cheminots : seuls dans la bataille, ils tentent un dernier recourt et se dirigent vers les étudiants, qui comptent tenu de leur rôle dans les rapports de classe ne peuvent pas comprendre que c’est à eux d’aller vers les travailleurs. Grosse blague, on a vu à l’AG des cheminots de gare st Lazare les lycéens de Charlemagne[6]prendre la parole avec des étudiants de l’ENS, dans le but d’inviter des cheminots à leur apéro pour convaincre les scolaires de faire grève. Bref, le logiciel 95 apparait dorénavant non plus comme périmé mais comme nocif.

En manif
S’il y a peu de monde en manif, je pense que c'est parce que dans le mouvement de scolaires contre la sélection il manque les lycéens, qui normalement apportent vigueur et bordelisation aux manifs d'étudiants.
Alors que les AG étudiantes font salle comble, une partie des mobilisables désertent les manifs, car elles ne sont plus le lieu de conflictualité qu’elles ont été en 2016. Dans ces petites manifs (quelques milliers de personnes) il n’y a pas d’affrontements, car d’un côté des flics ont opéré un changement dans le maintien de l’ordre et évitent dorénavant l’affrontement pour empêcher que la manif « dégénère », et de l’autre on a pas les forces sans les dizaines de milliers de manifestants derrière.
On prend d'un côté le contre-coup de la loi travail avec une démobilisation sur l'échec des manifs offensives de 2016, et de l'autre côté le contre contre-coup du modèle 1995, bien qu'il ne soit peu cité dans les AG, il reste la référence d'organisation des travailleurs mobilisés (postiers, cheminots): ils sont bloqués sur logiciel 1995-2003 "fonctionnaire en lutte pour le service public" et comme ils ont du mal a mobiliser en AG, ils oublient les salariés du privé.
Le 18 avril 2018

[1] Le dernier mouvement apres le CPE était LRU (2009), mais il s’agissait d’un mouvement extrêmement minoritaire au sein des facs. Pendant les retraites les étudiants étaient plutôt absents et durant la loi travail ils se sont mobilisés hors de leur fac, sans leur statut étudiant, en venant avec de petits cortèges ou de manière informelle dans le cortège de tête.
[2] Les antibloqueurs sont autorisés a parler en AG sans etre chahutés (Tolbiac et p8), absence d’affrontement de rue ou d’occupations de gares.
[3] Et ce du bac pro au lycée général : les lycéens du général exclus de parcoursup se redirigeront vers les BTS, et prendront les places des lycéens pro et techno. Ce à quoi ce rajoute la réforme du lycée professionnel.

[4] avec la très forte densité de population parisienne, les lycées sont très proches les uns des autres facilitent les capacités d’action : on peut débrayer 3 lycées en l’espace de 10 minutes, et bloquer la place la plus proche à 500 jeunes 15 minutes plus tard.
[5] Le dernier « 11h nation » (rdv lycéen), le 22 mars, a duré 20 minutes avant que la manif soit chargée et dispersée par les flics.
[6] Charlemagne est l’un des lycées les plus sélectifs de paris, situé dans l’un des arrondissements les plus chers de France.

Steven.

6 years 8 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by Steven. on April 19, 2018

Jef that would be great if you have time!

jef costello

6 years 8 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by jef costello on April 20, 2018

Just Paris for now, but there are strikes elsewhere. There was a good account that I will translate tomorrow if I get a minute. You want separate articles or shall I just put updates here?

Often establishments will just give everyone 12 out of 20 (2:2) for missed exams, these are called chocolate grades (getting a chocolate medal rather than Gold, silver, bronze, equivalent to a participation trophy) Macron said there would be no "chocolate exams" This poster says "Macron! No to selection. Macaroons! Chocolate degrrees, yum yum!"

Commune libre de Tolbiac, which successfully resisted police attempts to evict the occupation on the 12th, was attacked early this morning by police and occupiers were forced out. Three major injuries reported by occupiers and many minor injuries, broken fingers etc. Most serious injury is reportedly a young man in a coma, around 5:10 this morning as police were forcing people out of the building and the CRS Riot police were outside a group of BAC came in to arrest people, several students jumped from a 3M balcony, the last one had his foot grabbed by a BAC and as a result fell head first, students report that he did not get up and was bleeding from the ears. The Unef has not managed to identify or locate the injured student and the police are claiming the eviction was calm and that there were no injuries. There is video of police chasing people, and objects being thrown at them.
https://www.youtube.com/watch?v=wRfCnZKMf1k
Police are “analysing” a possible store of molotov cocktails, which presumably means they have found non-empty bottles. The Head of the University is claiming that hundreds of thousands of euros of damage have been done by the occupiers and that drug use had made the occupiers unsafe. He has claimed to have found other sites to ensure that exams go ahead. The campus itself will be closed until September. Most French undergraduates will have finished the semester by now, we are currently on Easter holidays.

There was a demonstration at 6pm in solidarity, around 500 at first, prevented from reaching the campus by a cordon of CRS. They then moved off on an unplanned march, joind by the undocumented collective. The tramway was blocked with barricades at Avenue d’Italie and while police moved in demonstrators moved to Porte d’Italie and Porte de Choisy. The ring road was blocked for a while, the demonstrators mostly dispersed by themselves but a group at Porte de Choisy were tear-gassed by the BAC.

Paris occupations and student strikes.

Paris 1 Tolbiac – Blockade and occupation since 26.03. 09.04. 1800 people voted in the assemblée générale to maintain the strike until withdrawal of the ORE law. Staff voted to strike in an AG 09.04.

Paris I Saint Charles – Blockade and occupation since 06.04

Institut de Géographie – administrative closure for two weeks to prevent an AG.

Paris 1 / 4 La Sorbonne – Occupied 12.04, police retook the building the same day, administrative closure since then.

Paris 3 Censier – Blockade and occupation since 09.04 1000 in AG.

Paris 4 Malesherbes – anti-blockade demonstration lead to an administrative closure.

Paris 5 Henri Boulogne – 12.04 attempt at a blockade prevented by police, followed by administrative closure.

Paris 7 Grands Moulins – Police broke a blockade 12.04 campus has been closed since.

Paris 8 Saint Denis – Blockaded and 2 buildings occupied.

Paris 10 Nanterre – Police forced people out and prevented an AG on 09.04. Partial blockade and partial occupation since 10.04. (800 AG) Fully blockaded on 16.04, preventing exams from taking place, AG of 1500 voted to maintain the blockade on 17.04. AG of staff voted to strike on 10.04

EHESS – Blockade and day occupation since 10.04

Sciences Po Saint-Guillaume building blockaded. Police outside but haven’t attempted to force people out.

Alf

6 years 8 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by Alf on April 25, 2018

The ICC's section in France wrote and distributed a leaflet to the demonstrators and strikers in France.

http://en.internationalism.org/icconline/201804/15124/france-rail-rolling-strikes-and-go-slows-union-manoeuvres-are-aimed-dividing-

pp

6 years 7 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by pp on April 29, 2018

Hello, I'm a teacher and my school is on strike. I'm not teaching class andsome of the students have not finished their exams. I have been told to do oral exams over skype so my students won't be penalised. Is this scabbing? I am part-time and everyone I know is either a boss or doing exams over skype. Should I do the exams anyway and withold the results from the administration or not do the exams at all?

wojtek

6 years 7 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by wojtek on April 30, 2018

A conservative commentator on a BBC podcast said that there were two differences between participants now and in '68. Those (he quoted one prominent figure) in '68 weren't asked about 1918 nor did they fear the future.

Today the student protesters call not for change, but for preservation.

They are at the tail end of a historical cycle, not at its point of maximum momentum. Unlike in May '68, they have no significant echo in society as a whole.

All they can do is act out their parts. But the play is only half-remembered, the director is absent and the theatre is near-empty.

http://www.bbc.com/news/world-europe-43876888

Steven.

6 years 7 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by Steven. on April 30, 2018

pp

Hello, I'm a teacher and my school is on strike. I'm not teaching class andsome of the students have not finished their exams. I have been told to do oral exams over skype so my students won't be penalised. Is this scabbing? I am part-time and everyone I know is either a boss or doing exams over skype. Should I do the exams anyway and withold the results from the administration or not do the exams at all?

well, I guess the point of the strike is to cause disruption, so that would mean disrupting the exams, as this would cause more political pressure to be put on the government to cave in.

So technically you would be breaking your own strike in my view (although if all of your colleagues are doing this already then well…).

Are you in touch with any teachers in other schools? As it might be worth trying to speak to them to see what they think. Or even speaking to a union rep/official, although I don't know how much use they might be…

What I think the best thing to do would be to not deal with this is an individual, but make a collective decision of the strikers in general. I don't know something like this would be possible, do you have any assemblies upcoming?

jef costello

6 years 7 months ago

In reply to by libcom.org

Submitted by jef costello on May 3, 2018

I think Steven is right, you can't do much without support. Is there a way of contacting other colleagues, or even the student strikers?

Mayday demos were about normal as far as I can tell. A small black bloc did a few things, notably setting a car on fire. But otherwise not much to report.

I can't get too much information, but Police were used to clear the Censier occupation, citing security concerns, so I think Paris 8 is the only occupation still in Effect in Paris, exept for Nanterre perhaps.

Montpellier is open again after 2 months.

Rennes 2 and toulouse are still blockaded, Grenoble has had blockades put back up and there was an attempt to blockade two buildings at Strasbourg, oine was reopened by midday, unclear about the other. It does seem like this is dying down for university students, at this point most students' terms have finished.

There hasn't been much at schools although there was some action at one of the very fancy state schools a few weeks ago.